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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S51, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867521

ABSTRACT

Introduction A l'origine d'une pandémie depuis 2020, la maladie liée au coronavirus SARS-CoV-2 (COVID-19) représente une surcharge importante pour les systèmes de santé. La surveillance nationale a dénombré un total de 261 123 cas d'infection ayant nécessité une hospitalisation en 2020 et 64 078 décès. Cette étude a pour objectif d'estimer la charge économique des hospitalisations, des soins de suite et de réadaptation (SSR) et des hospitalisations à domicile (HAD) liée au COVID-19 en France en 2020. Matériels et méthodes Une cohorte rétrospective incluant tous les patients hospitalisés avec un code diagnostic (CIM-10 ; principal, secondaire ou associé) relatif au COVID-19 entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020 a été conduite à partir des données du PMSI (Programme de médicalisation des systèmes d'information : MCO, SSR et HAD). Les patients ont été divisés en 3 groupes selon les définitions de Santé Publique France : cas confirmés (virus identifié et symptômes typiques : code U07.10 ou U07.14), probables (symptômes cliniques U07.11) et possibles (autres symptômes U07.15). L'évaluation et la valorisation des coûts directs ont été effectuées selon la tarification à l'activité et les suppléments applicables de l'assurance maladie. Résultats Les données du PMSI ont permis d'identifier 271 728 séjours pour 210 635 patients hospitalisés avec un lien avec le COVID-19 dont 185 111 cas confirmés, 23 416 probables et 2 108 possibles. Les résultats suivants correspondent aux cas confirmés. La majorité des patients (85 %, N = 157 758) ont été pris en charge initialement par un séjour en MCO, 10 % (N = 18 375) en SSR et 5 % (N = 8 978) en HAD. La durée moyenne de séjour était de 17,8 ± 22 jours au total, 12,7 ± 13 jours en MCO, 26,4 ± 26 jours en SSR et 15,5 ± 19 jours en HAD. Parmi les séjours, 23 % ont impliqués les soins critiques (réanimation, unité de soins intensifs et/ou surveillance continue). La moitié des cas était des hommes, dont 56 % hospitalisés en MCO (N = 88 310), 39 % en SSR (N = 7 189) et 31 % en HAD (N = 2801). Au moins une comorbidité était enregistrée chez 79 % des patients (N = 146 457) : hypertension (54 %), diabète (27 %), troubles cardiovasculaires (24 %), insuffisance cardiaque (19 %), obésité (22 %), insuffisance rénale (16 %) et cancer (18 %). Le coût total des hospitalisations et des SSR liés aux cas confirmés de COVID-19 est estimé à 1,672 milliards € représentant une moyenne de 7 044 €/séjour. Pour les passages en soins critiques, on estime à 339 millions € pour le passage en réanimation, 21,5 millions € en soins intensifs et 28,3 millions € en surveillance continue (respectivement 12 761 €, 2 356 € et 2 248 € en moyenne par séjour). Enfin, 11,5 millions € étaient attribuables à des traitements et/ou dispositifs inscrits sur la liste en sus. Conclusion Ces données quantifient le coût de la prise en charge hospitalière du COVID-19 en France en 2020, notamment à travers la durée de séjour et le recours aux soins intensifs pour un quart des patients. Cette surcharge économique devrait être réduite avec la mise en place de la couverture vaccinale en 2021. Liens d'intérêts déclarés Pr Sébastien Gallien : membre du comité scientifique de cette étude, qui est financée par Janssen-cilag France

2.
Infect Dis Now ; 52(3): 138-144, 2022 May.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1670546

ABSTRACT

OBJECTIVES: Diagnosis of COVID-19 is essential to prevent the spread of SARS-CoV-2. Nasopharyngeal swabs (NPS) remain the gold standard in screening, although associated with false negative results (up to 30%). We developed a 3D simulator of the nasal and pharyngeal cavities for the learning and improvement of NPS collection. PATIENTS AND METHODS: Simulator training sessions were carried out in 11 centers in France. A questionnaire assessing the simulator was administered at the end of the sessions. The study population included both healthcare workers (HCW) and volunteers from the general population. RESULTS: Out of 589 participants, overall satisfaction was scored 9.0 [8.9-9.1] on a scale of 0 to 10 with excellent results in the 16 evaluation items of each category (HCWs and general population, NPS novices and experienced). The simulator was considered very realistic (95%), easy to use (97%), useful to understand the anatomy (89%) and NPS sampling technique (93%). This educational tool was considered essential (93%). Participants felt their future NPS would be more reliable (72%), less painful (70%), easier to perform (88%) and that they would be carried out more serenely (90%). The mean number of NPS conducted on the simulator to feel at ease was two; technical fluency with the simulator can thus be acquired quickly. CONCLUSION: Our simulator, whose 3D printing can be reproduced freely using a permanent open access link, is an essential educational tool to standardize the learning and improvement of NPS collection. It should enhance virus detection and thus contribute to better pandemic control.


Subject(s)
COVID-19 Testing/methods , COVID-19 , Printing, Three-Dimensional , COVID-19/diagnosis , COVID-19 Testing/instrumentation , Humans , Nasopharynx , SARS-CoV-2
3.
Infectious Diseases Now ; 51(5):S51, 2021.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-1347626

ABSTRACT

Déclaration de liens d’intérêts: Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

4.
Rev Neurol (Paris) ; 177(3): 275-282, 2021 Mar.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1078105

ABSTRACT

BACKGROUND: Neurological disorders associated with SARS-CoV-2 infection represent a clinical challenge because they encompass a broad neurological spectrum and may occur before the diagnosis of COVID-19. METHODS: In this monocentric retrospective case series, medical records from patients with acute neurological disorders associated with SARS-CoV-2 infection from medicine departments of an academic center in Paris area were collected between March 15th and May 15th 2020. Diagnosis of SARS-CoV-2 was ascertained through specific RT-PCR in nasopharyngeal swabs or based on circulating serum IgG antibodies. RESULTS: Twenty-six patients diagnosed with SARS-CoV-2 infection presented with neurological disorders: encephalitis (N=8), encephalopathy (N=6), cerebrovascular events (ischemic strokes N=4 and vein thromboses N=2), other central nervous system (CNS) disorders (N=4), and Guillain-Barré syndrome (N=2). The diagnosis of SARS-CoV-2 was delayed on average 1.6 days after the onset of neurological disorder, especially in case of encephalitis 3.9 days, encephalopathy 1.0 day, and cerebrovascular event 2.7 days. CONCLUSIONS: Our study confirms that COVID-19 can yield a broad spectrum of neurological disorders. Because neurological presentations of COVID-19 often occur a few days before the diagnosis of SARS-COV-2 infection, clinicians should take preventive measures such as patient isolation and masks for any new admission to avoid nosocomial infections. Anti-SARS-CoV2 antibody detection in RT-PCR SARS CoV-2 negative suspected cases is useful to confirm a posteriori the diagnosis of atypical COVID-19 presentations.


Subject(s)
COVID-19/complications , COVID-19/epidemiology , Nervous System Diseases/epidemiology , Nervous System Diseases/etiology , Adolescent , Adult , Aged , Aged, 80 and over , COVID-19/psychology , Female , Humans , Male , Middle Aged , Nervous System Diseases/virology , Paris/epidemiology , Retrospective Studies , SARS-CoV-2/physiology , Young Adult
5.
Non-conventional in French | WHO COVID | ID: covidwho-726732

ABSTRACT

Introduction Le phénotype du COVID-19 est très variable. Identifier et caractériser les populations à risque d’évolution défavorable est cruciale. L’objectif de cette étude est de décrire l’infection COVID-19 dans une population de transplantés rénaux (TR). Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique des TR atteints de COVID-19 de février à mai 2020. Les cas confirmés par PCR et les cas possibles (clinique et lésions pulmonaires scanographiques compatibles) ont été inclus. La mortalité a été comparée avec celle de la population générale non transplantée dans le même centre. Résultats Parmi 1004 TR, 34 dont 26 hommes ont été atteints de COVID-19, avec un délai médian de 6 ans [2,2–10,3] après la transplantation. Deux patients avaient été transplantés dans les 6 mois précédents. L’âge moyen était de 61 ans [23–81]. Les principales comorbidités étaient une hypertension artérielle (31 cas, 94 %), une cardiopathie (16 cas, 47 %) et un diabète (14 cas, 41 %). Le traitement de maintenance associait les inhibiteurs de la calcineurine, les anti-métabolites et les corticoïdes chez 22 patients (65 %). Le débit de filtration glomérulaire estimé était de 40mL/min/1,73 m2 [32–52]. Neuf patients (26,5 %) avaient déjà présenté des complications infectieuses pulmonaires après la greffe. Trente patients (88 %) ont été hospitalisés avec un délai médian de 7,7jours [3–9,5] après le début des symptômes. Les signes cliniques initiaux principaux étaient une fièvre (n=28,82 %), une toux (n=23, 68 %), une dyspnée (n=16, 47 %) et une diarrhée (n=12, 35 %). À l’admission on observait une lymphopénie chez 18 patients (53 %), une CRP médiane à 84mg/L [31,2–99,8] et une PCT médiane à 0,25μg/L [0,19–0,4]. Sept patients sur 18 (39 %) présentaient une atteinte parenchymateuse pulmonaire sévère (plus de 50 %) au scanner. Les traitements spécifiques comprenaient l’hydroxychloroquine (n=6, 18 %), l’association lopinavir/ritonavir (n=1, 3 %), les anti-IL6 (n=2, 6 %). L’arrêt d’un des immunosuppresseurs a été effectué chez 20 patients. Une forme clinique sévère (admission en réanimation ou oxygénothérapie ≥ 9 L/min) est survenue chez 20 patients (61 %). Le délai d’admission en réanimation était de 2,5jours [0–6,5] depuis l’hospitalisation. Vingt patients (61 %) ont présenté une insuffisance rénale aiguë dont 6 nécessitant de l’hémodialyse. Quinze patients (44 %) sont décédés dans un délai de 11jours [7–16] après l’hospitalisation. Le taux de décès chez les patients hospitalisés pour COVID-19 non TR était de 15,4 %. Conclusion Les patients transplantés rénaux sont une population à haut risque de forme sévère de COVID-19 avec un taux de mortalité approchant 50 % dans cette étude. Le renforcement des stratégies préventives et de dépistage semble primordial chez ces patients immunodéprimés et à fort risque cardiovasculaire.

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